Plus de 1300 jeunes basketteurs ont rendez-vous à Québec
rouge et ormixte jeudi le 5 janvier 2017, 15:12
La 23e édition de la Classique Parmalat-Lactantia de Québec regroupera une centaine d’équipes de basketball scolaire de partout au Québec du 6 au 8 janvier 2017 au PEPS ainsi que dans trois autres écoles de la région.
Les quelque 160 parties de cette compétition seront disputées à l’Amphithéâtre Desjardins-UL et dans les installations sportives du Séminaire Saint-François, de l’école secondaire De Rochebelle ainsi que du Cégep de Sainte-Foy, pour un grand total de 12 terrains.
Ce tournoi jadis connu sous le nom de Classique de Québec est soutenu depuis 2003 par Parmalat-Lactantia, partenaire majeur de l’événement. Plus de 1300 basketteurs voudront remporter leur bannière respective dans l’une des sept catégories que sont atome, benjamin D3 et D2, cadet D3-D2 et D1 ainsi que juvénile D2 et D1. Presque toutes les régions du Québec sont représentées, sauf la Gaspésie et la Côte-Nord.
L’entraîneur-chef de l’équipe masculine de basketball Rouge et Or et coordonnateur de l’événement Jacques Paiement Jr croît que la Classique Parmalat-Lactantia se veut toujours un événement-phare pour son sport dans la région. « C’est le plus gros tournoi scolaire masculin dans la même fin de semaine. Au niveau de la visibilité et de la promotion du sport, c’est un gros plus. Ça permet aux jeunes de côtoyer les étudiants-athlètes universitaires. Le développement et la promotion du basketball dans la région et même dans la province sont sans aucun doute favorisés par cette compétition. Le programme du Rouge et Or retire une grande fierté de par son implication chaque année », lance l’entraîneur lavallois.
Le soutien de Parmalat-Lactantia est en grande partie responsable du succès de la Classique de Québec, selon Paiement Jr. « Nous ne pourrions organiser un événement de cette envergure sans l’appui indéfectible de longue date de monsieur Michel Janvier (directeur de territoire chez Parmalat-Lactantia). Nous sommes littéralement choyés de pouvoir compter sur l’apport de la compagnie Parmalat-Lactantia à titre de commanditaire principal du tournoi. »
La majorité des parties se joueront de 8 h à 22 h samedi et de 8 h à 17 h dimanche. Quelques matchs se dérouleront le vendredi soir à 18 h 30 et 20 h 15. L’admission pour le tournoi coûte 5$ par journée de compétition, ou encore 8$ pour l’ensemble de la fin de semaine.
À noter que les formations masculine et féminine de basketball du Rouge et Or de l’Université Laval disputeront devant une foule nombreuse de jeunes participants à la classique Parmalat-Lactantia un programme double contre l’Université McGill le vendredi 6 janvier à l’Amphithéâtre Desjardins-UL du PEPS. La rencontre féminine débutera à 18h, tandis que les hommes suivront dès 20h.
Le Rouge et Or veut poursuivre sur sa lancée
L’équipe féminine pointe en tête du top 10 canadien, tandis que la formation masculine trône au premier rang québécois; si l’on se fie au premier quart de la saison universitaire de basketball, la suite des choses risque d’être fort intéressante pour le Rouge et Or!
Les filles de Guillaume Giroux ont connu un départ canon cet automne, alignant quatre victoires en autant de sorties au sein de la ligue du RSEQ. Elles n’ont subi qu’un seul revers, soit hier soir face aux Martlets à McGill. Si Laval vient au premier rang québécois, le Rouge et Or occupe également le sommet du classement national, une première depuis le 15 novembre 2005!
« Nous sommes évidemment très contents, mais pas vraiment surpris, parce qu’on a un noyau pratiquement intact par rapport aux dernières années. On fait bien les choses présentement : on accorde environ le même nombre de points que l’an passé, mais on en marque plus. La confiance est là, les filles – et même le coach! – y croient un peu plus; ça rend tout plus facile », soutient Giroux.
Le pilote des Rouges s’attend à ce que les 11 matchs de saison restants soient de plus en plus difficiles, puisque les autres formations voudront désormais la tête des Lavalloises, devenues « la cible ». Giroux croit cependant que l’état d’esprit de sa troupe est excellent en comparaison à l’an passé, seule autre année de référence pour l’entraîneur qui en est à sa seconde campagne à Laval.
« L’année dernière, on trouvait le moyen de se mettre dans le trouble et on avait de la difficulté à s’en sortir. Présentement, on connait des moments difficiles à l’occasion, mais on réussit à trouver des solutions. On réagit beaucoup mieux à l’adversité et ça fait en sorte que nous sommes une meilleure équipe. L’échantillonnage est petit, mais on avait commencé à remarquer cette tendance dans les matchs préparatoires », explique Giroux.
Lorsqu’il analyse les bandes vidéos, l’entraîneur voit encore quelques défaillances dans l’exécution de ses ouailles, autant en défensive qu’en attaque. « Il nous arrive d’être un peu brouillon, mais c’est ce qui est agréable. Il y a de la place à l’amélioration. Avec un groupe qui arrive à maturité, ce sont des petits détails qui vont faire en sorte qu’on va être meilleurs », s’enthousiasme-t-il.
Meilleur départ en six ans
Chez les hommes aussi, le Rouge et Or a connu un départ fulgurant. Une fiche de quatre victoires et une défaite place la troupe de Jacques Paiement Jr au premier rang du RSEQ. Laval n’avait pas été dans cette position depuis la campagne 2010-2011, où le R et O avait remporté ses quatre premiers duels.
« En général, je suis quand même content, mais on ne se compte pas d’histoire. Ça peut changer de côté rapidement. C’est satisfaisant, mais c’est quand même juste le quart de la saison. On voulait se bâtir une confiance collective, et je pense que là-dessus c’est bien parti », estime Paiement Jr, dont l’équipe a dû composer avec plusieurs blessés tôt dans la saison.
« On n’a pas encore eu notre alignement complet. Ça démontre notre profondeur, mais aussi qu’il y a encore place à faire mieux. »
Le pilote lavallois s’est par ailleurs dit ravi du début de saison d’Alexandre Leclerc. L’étudiant-athlète de troisième année est deuxième de la ligue universitaire du RSEQ pour le nombre de points par match avec 17,2, lui qui est également au second rang des joueurs les plus utilisés au Québec. « Je suis content, pas seulement de ses résultats, mais il agit en leader, et ça se reflète sur toute l’équipe. Ça va continuer de paraître dans les prochains matchs », assure Jacques Paiement.
S’il convient que sa formation joue très bien en défensive – mieux que par les années passées – le coach souligne du même souffle que la cohésion offensive sera à améliorer à partir de janvier. De même que les rebonds défensifs, qui ont possiblement coûté les deux points face à McGill en ouverture de saison, alors que le Rouge et Or a baissé pavillon par un seul point.
Le Rouge et Or a pu prendre sa revanche hier soir en signant un gain de 70-63 face à McGill, semée septième meilleure équipe au pays.