Après avoir remporté deux des trois derniers championnats canadiens, l’équipe féminine de soccer du Rouge et Or espère avoir l’occasion de défendre son titre en novembre prochain à l’Université du Manitoba.

Cependant, l’alignement de 2017 a des allures de renouveau, alors que plus de la moitié des étudiantes-athlètes composant l’équipe lavalloise en sont à leur première ou leur deuxième année universitaire. Parmi les neuf départs de l’entre-saison, quatre noms qui ont particulièrement laissé leur marque au sein du programme Rouge et Or : les Gabrielle Lapointe, Arielle Roy-Petitclerc, Léa Chastenay-Joseph et Joanie L’Abbé ont toutes terminé leur stage universitaire.

« Leur départ laisse un trou énorme, c’est certain, mais on savait qu’elles allaient partir un jour. Quand elles ont commencé en tant que recrues, elles n’avaient pas l’impact qu’elles avaient lorsqu’elles ont terminé », assure l’entraîneur-chef du Rouge et Or, Helder Duarte.

Ce dernier se fie donc à d’excellentes recrues, de même qu’aux quelques vétérans toujours en poste au sein de la formation. À commencer par Marie-Joëlle Vandal, gardienne titulaire de quatrième année qui revient tout juste d’un deuxième séjour avec l’équipe canadienne aux Universiades. La défensive reposera quant à elle sur Mélissa Roy, Roxanne Dionne et Marie-Sandra Ujeneza, Roy et Dionne ayant été nommées sur la première équipe d’étoiles du RSEQ la saison dernière.

Au milieu de terrain, Laurie Couture-Dallaire et Carolanne Croteau sont de retour, tandis qu’à l’attaque, la force de frappe lavalloise est toujours bien réelle, avec les Kim Tremblay, Cynthia Turcotte et Joëlle Gosselin. Gosselin a hérité du titre de joueuse par excellence du dernier tournoi national pour la deuxième fois de sa carrière il y a 10 mois.

Parmi les nouveaux visages, le coach note l’arrivée des Marie-Mychèle Métivier, Mireille Patry, Dominique Fortin, Myriam Labrecque et Joëlle Mercier, « toutes des joueuses qu’on voulait avoir avec nous », se réjouit-il. « Pour l’instant, elles demeurent inexpérimentées au niveau universitaire, mais elles ont un bon bagage, que ce soit civil ou collégial. »

« On est toujours dans les favoris, mais ce n’est pas aussi marqué que lors des dernières années. On a une bonne équipe, sauf qu’il nous manque peut-être un peu de maturité », avoue Duarte, dont l’objectif, comme à tous les ans, est de participer au championnat canadien. « Rendu là, tout est possible. »

Compétition féroce
Helder Duarte voit l’opposition venir de partout au sein du RSEQ. Non seulement les équipes sont toutes meilleures, croit-il, mais Laval conserve l’étiquette d’équipe à battre, ayant enlevé les trois dernières bannières provinciales. Une source de motivation additionnelle pour l’adversaire.

« J’ai l’impression que tous les matchs vont être plus serrés, ce qui va se ressentir sur le classement. Je ne peux pas dire aujourd’hui quelle équipe me fait le plus peur parce que tout le monde est capable de gagner »

Le grand défi de Duarte et de son staff d’entraîneur en ce début de saison : bien enseigner les concepts de jeu à ses nouvelles joueuses. « Elles ont toutes des habitudes différentes parce qu’elles jouent toutes avec des équipes différentes pendant la saison civile. On va leur demander des choses qui vont peut-être leur sembler inhabituelles, mais j’ai confiance que ça va entrer en place rapidement parce qu’elles ont le potentiel. Elles vont embarquer dans le système et plus la saison va avancer, plus on va être meilleurs », termine l’entraîneur.

Après une victoire de 2-0 sur Bishop’s la semaine dernière pour lancer la saison, le Rouge et Or disputera son deuxième match ce vendredi à 18h au PEPS face aux Patriotes de l’UQTR, seule autre formation du RSEQ ayant remporté son premier affrontement le weekend dernier.