Betts et Marois parmi les finalistes des Prix sportifs du Lieutenant-Gouverneur 2019 présentés par Makadiff SPORTS
rouge et ormixte mardi le 23 avril 2019, 11:46
Le footballeur Mathieu Betts et la basketteuse Sarah-Jane Marois font partie des huit finalistes des Prix sportifs du Lieutenant-Gouverneur présentés par Makadiff SPORTS, célébrant les athlètes de l’année U SPORTS de la saison 2018-19.
Betts, qui vient d’être sacré athlète par excellence du programme Rouge et Or pour la troisième année de suite et qui était également en lice en 2017, se retrouve en nomination pour le trophée Doug Mitchell présenté à l’athlète masculin de l’année en compagnie du joueur de football Adam Sinagra, des Dinos de Calgary, du joueur de soccer des Gryphons de Guelph Jace Kotsopoulos, et du hockeyeur des Reds de l’UNB, Chris Clapperton.
Du côté des femmes, Sarah-Jane Marois, athlète féminine de l’année du Rouge et Or, est finaliste pour le trophée Jim Thompson présenté à l’athlète féminine U SPORTS de l’année en compagnie des joueuses de volleyball Kiera Van Ryk des Thunderbirds de UBC, Theanna Vernon des Rams de Ryerson, et Courtney Baker des Tigers de Dalhousie.
L’année 2019 marquera la 27e édition de ces prix, leur renouveau sous le nom de Prix sportifs du Lieutenant-Gouverneur présentés par Makadiff SPORTS, toujours soutenus par l’honorable Doug Mitchell et par l’honorable Lois Mitchell, Lieutenante-Gouverneure de l’Alberta. Cette année, l’événement se déroulera les 1er et 2 mai prochains à Calgary, où les huit finalistes choisis parmi les 56 universités U SPORTS et les quatre conférences du pays seront de nouveau en concurrence pour l’obtention du prix ultime.
Un athlète masculin et une athlète feminine sont nominés pour représenter Canada Ouest (CW), Sports universitaires de l’Ontario (SUO), Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), et Sport Universitaire de l’Atlantique (SUA).
Ces athlètes auront l’opportunité de participer à un nouveau sommet sur le leadership, à une conférence de presse formelle qui se tiendra au Panthéon des sports canadiens (1 mai, 16h00 HE / 13h00 HP), ainsi qu’à la cérémonie officielle de remise des prix au sein de l’historique Centre McDougall 2 mai, 14h00 HE / 11h00 HP). Tous les finalistes rentreront chez eux avec une bague en or commémorative signée Baron Rings, le fournisseur exclusif de bagues de championnat et bijoux honorifiques de U SPORTS.
Les gagnants seront choisis par un vote combiné du public et de la Fondation athlétique canadienne, un comité à but non lucratif présidé par Son Honneur Doug Mitchell, sur USPORTS.ca .
Cliquez ici pour voir la liste de tous les nominés et gagnants de l’histoire des Prix.
Mathieu Betts
Université Laval
Sport: Football
Année d’admissibilité: 4
Programme d’études: Enseignement de l’éducation physique et à la santé
Ville natale: Montréal, Qué.
Le nom de Mathieu Betts demeurera à jamais gravé dans la mémoire des partisans de football non seulement à l’Université Laval, mais à la grandeur du Canada.
L’ailier défensif de quatrième saison a été choisi joueur de ligne par excellence au pays pour une troisième année consécutive en 2018.
Le Montréalais d’origine est ainsi devenu le premier joueur de l’histoire à remporter le trophée J.P. Metras à trois reprises, le premier footballeur à mériter quatre prix majeurs de U SPORTS au cours de sa carrière (il avait été nommé recrue de l’année en 2015) et le deuxième à décrocher le même honneur national trois fois de suite, après le quart-arrière Chris Flynn de Saint Mary’s, qui avait monopolisé le trophée Hec Crighton de 1988 à 1990.
Avec neuf sacs du quart en seulement six matchs de saison régulière l’automne dernier, Betts a dominé le RSEQ à ce chapitre pour une quatrième fois en autant d’années, en plus d’établir un record de la conférence québécoise avec 35,5 sacs en carrière.
Sans surprise, ses neuf sacs et ses 14 plaqués pour des pertes, deux sommets au pays, lui ont valu une place sur la première équipe d’étoiles de U SPORTS pour une quatrième campagne d’affilée.
Voué à une carrière chez les professionnels, l’étudiant en enseignement de l’éducation physique et à la santé a compilé un total de 74,5 plaqués en quatre saisons, dont 45 pour des pertes. Il a aussi forcé cinq échappés.
Considéré comme le meilleur espoir en vue du prochain repêchage de la Ligue canadienne de football, Mathieu a été choisi joueur par excellence de la formation de l’Est au Défi Est-Ouest Valero de U SPORTS en mai 2018, avant d’être invité au prestigieux East-West Shrine Game en janvier dernier, événement regroupant des joueurs qui sont dans la mire des équipes de la NFL.
Nommé étudiant-athlète masculin du programme Rouge et Or lors des trois dernières années, Mathieu avait également été représentant du RSEQ au prix BLG en 2017. Il est par ailleurs membre de l’équipe d’étoiles académique de U SPORTS pour la saison 2017-2018.
En quatre saisons avec le Rouge et Or, il a remporté trois coupes Dunsmore, deux coupes Vanier, deux coupes Uteck et une coupe Mitchell.
« Mathieu est tout simplement dominant. Tellement explosif qu’il est capable de changer l’issue d’un match à lui seul, et il l’a encore fait cette année », dit l’entraîneur-chef du Rouge et Or, Glen Constantin. « De plus, c’est un excellent coéquipier; humble, il supporte tous les gars autour de lui et rend l’atmosphère plaisante dans l’entourage de l’équipe. Il rend ses coéquipiers meilleurs par son jeu et son attitude. »
« Le simple fait d’être en nomination, ça boucle bien mes quatre années avec le Rouge et Or », de dire le principal intéressé. « C’est difficile de mettre des mots là-dessus. De se séparer du lot dans son sport, je trouve que c’est déjà un très bel accomplissement. De le faire au sein de son université, ce l’est d’autant plus. Enfin, d’être capable de détonner sur la scène provinciale et nationale de cette façon, c’est quelque chose dont je suis super fier. »
C’est une deuxième nomination pour Mathieu Betts, qui avait reçu pareil honneur en 2016. « Ça représente le travail de plusieurs personnes sur quatre ans. À commencer par mon entraîneur-chef Glen Constantin qui m’a donné la chance d’évoluer ici. Avec le coordonnateur de la défensive Marc Fortier, ils ont fait un bon travail de un pour que je m’améliore et de deux pour me mettre dans des situations favorables pour bien faire sur le terrain. Tous mes coéquipiers ont eu un impact d’une façon ou d’une autre. Évidemment, je pense à mon père, ma mère et ma copine qui me supportent depuis toujours. En tant qu’étudiant-athlète, on ne sait pas toujours qui met quoi en place pour qu’on puisse évoluer dans notre sport respectif, mais je sais qu’il y a beaucoup de personnes qui nous soutiennent et travaillent pour nous faciliter la tâche à l’Université Laval et je ne les remercierai jamais assez », explique Betts.
Sarah-Jane Marois
Université Laval
Sport: Basketball
Année d’admissibilité: 5
Programme d’études: Maîtrise en économique
Ville natale: Québec, Qué.
L’arrière de cinquième année Sarah-Jane Marois est devenue la première étudiante-athlète du Rouge et Or à mettre la main sur le prix Nan Copp de joueuse par excellence au Canada la saison dernière. Il s’agissait par ailleurs de la première fois depuis 1997 que l’honneur était décerné à une basketteuse du RSEQ.
Véritable leader de la puissante attaque lavalloise, Marois figure avantageusement au classement des meneuses de plusieurs catégories offensives de U SPORTS. En 2018-2019, la native de Québec a en effet maintenu la deuxième meilleure moyenne de réussite de lancers francs au pays (.946), le 8e meilleur pourcentage de réussite de tirs de trois points (.410), la 23e meilleure moyenne d’assistances par match (3.6), et vient au 34e rang pour le pourcentage de réussite globale de ses tirs du plancher(.448).
Au chapitre du RSEQ, Marois a conservé la septième meilleure moyenne de points par rencontre (13.0), et vient au septième échelon pour la moyenne de blocs (0.5) et au 11e rang pour les vols de balle (1.1).
Membre de l’équipe d’étoiles académiques de U SPORTS depuis son entrée à l’université en 2014, l’étudiante à la maîtrise en économique a connu une brillante carrière avec le Rouge et Or, étant choisie sur la première formation étoilée du RSEQ à deux reprises et sur la seconde équipe en un occasion, tout en se voyant remettre le prix détermination, persévérance et courage en 2016 après être revenue au jeu à la suite d’une sévère blessure au genou.
Elle met ainsi un terme à sa carrière universitaire avec un titre de conférence et deux médailles d’argent sur la scène nationale, acquises en 2017 et en 2019. Marois a d’ailleurs été élue sur l’équipe d’étoiles du dernier championnat U SPORTS, où elle a été choisie joueuse du match lors des victoires face à Ryerson en quart de finale et contre Ottawa en demi-finale.
« Dans l’ensemble, c’est probablement sa meilleure saison depuis qu’elle est à Laval. C’est un honneur individuel qui reflète la saison collective, mais Sarah-Jane a été constante tout au long de l’année », a dit l’entraîneur-chef du Rouge et Or Guillaume Giroux. « Elle est rapide, elle met beaucoup de pression sur l’adversaire, elle est capable de trouver les joueuses libres, et elle a beaucoup amélioré son lancer de derrière la ligne de trois points, ce qui en fait une joueuse redoutable qui est difficile à affronter. »
« C’est une reconnaissance que je ne m’attendais pas de recevoir! », affirme Sarah-Jane Marois. « Je suis vraiment honorée de représenter mon programme et toute la province. Il y a de très bonnes étudiantes-athlètes au sein du RSEQ, alors c’est extrêmement gratifiant de se retrouver dans cette position. Quand je regarde les gagnants de ce prix au fil des ans, je suis impressionnée et j’ai peine à croire que je me retrouve dans cette catégorie! »
Marois n’hésite pas à refiler le crédit autour d’elle pour justifier ses exploits. « Je crois que les succès de notre équipe, qui a été première tout au long de l’année, expliquent pourquoi je reçois cet honneur. Je me dois de remercier ma famille, mes coéquipières, les entraîneurs et tout le programme Rouge et Or pour cette réussite. J’ai aussi une pensée pour l’ancienne entraîneure-chef Linda Marquis. Si elle ne m’avait pas recruté à ma sortie des rangs collégiaux, je n’aurais probablement pas joué avec le Rouge et Or. Elle m’a aidée énormément à devenir la joueuse que je suis aujourd’hui. »