Guillaume Giroux nommé entraîneur-chef du Rouge et Or
Basketballféminin vendredi le 24 avril 2015, 14:30
Le Club de basketball féminin Rouge et Or a un nouveau pilote. Entraîneur adjoint chez les Martlets de l’Université McGill et instructeur-chef des Nomades du Collège Montmorency, Guillaume Giroux a été choisi pour diriger la formation lavalloise.
Giroux, 40 ans, succède ainsi à Linda Marquis, qui a pris sa retraite ce printemps après 30 ans à la barre du Rouge et Or. « C’est vraiment un très beau défi! », s’exclame le principal intéressé. « Je suis excité à l’idée de venir à Québec et ramener une tradition gagnante à un programme très fort historiquement », ajoute Guillaume Giroux.
Le succès semble coller à la peau de Giroux, qui cumule 22 ans d’expérience en tant qu’entraîneur. Au niveau collégial, le natif de Lachenaie a mené les Nomades de Montmorency à sept titres nationaux depuis son arrivée à la tête de l’équipe de division 1 en 1999, dont les trois derniers. Avec l’équipe féminine de l’Université McGill où il est adjoint depuis quatre ans, il a remporté la bannière provinciale chaque année, et les Martlets ont d’ailleurs gagné la médaille d’argent du championnat canadien dans l’Amphithéâtre-gymnase Desjardins-Université Laval du PEPS en mars dernier.
« L’expérience acquise à McGill et aussi à l’UQAM où j’ai été adjoint entre 2007 et 2009 me permet de savoir dans quoi je m’embarque. Je connais bien le réseau, la ligue et l’équipe. J’ai dirigé quelques-unes des filles de Laval avec les équipes du Québec. On a un bon noyau d’étudiantes-athlètes fières avec qui j’ai hâte de travailler. »
Changement de garde
Succéder à Linda Marquis, figure marquante du basketball à l’Université Laval depuis trois décennies, n’est pas une mince tâche. Guillaume Giroux en est conscient. « Linda n’est pas remplaçable. Je vais tenter d’apporter ma propre identité tout en conservant les standards déjà bien établis. Mais je suis content de savoir qu’elle demeure au PEPS dans d’autres fonctions. C’est une excellente ressource à qui je pourrai poser des questions », lance le nouvel instructeur-chef.
Guillaume Giroux se décrit comme un entraîneur intense, qui « déteste perdre », de son propre aveu. « Il n’y a pas de secret, pour être meilleur que les autres, il faut travailler plus fort que les autres. Notre style sera axé sur la contre-attaque, on va mettre beaucoup de pression sur l’équipe adverse pour dicter le rythme et on va porter une attention particulière à notre défensive. Je veux qu’on ait la meilleure défensive au Québec », explique-t-il.
« Nous sommes très heureux d’ajouter Guillaume Giroux à notre excellent groupe d’entraîneurs du programme Rouge et Or. En tant qu’amateur de basketball, je suis emballé à l’idée de voir un entraîneur qui a gagné partout où il est passé prendre les rênes de notre équipe féminine. Il a de grandes chaussures à chausser, mais nous sommes confiants qu’il saura relever le défi avec brio », affirme le directeur du Service des activités sportives Christian Gagnon.
« Guillaume a dans son CV des faits d’armes extrêmement impressionnants. C’est un entraîneur chevronné qui possède une énergie hors du commun en plus d’être très apprécié dans la communauté du basketball féminin. Nul doute qu’il va bien s’intégrer dans la grande famille Rouge et Or », déclare le directeur adjoint du Service des activités sportives et responsable du programme Rouge et Or Gilles Lépine.
Le nouveau président du comité administratif du Club de basketball Rouge et Or et ancien étudiant-athlète du programme lavallois Charles Fortier affirme que le processus de sélection n’a pas été facile en raison de la grande qualité des candidats en lice, mais que « Sur papier, c’était difficile de passer à côté de Guillaume Giroux. Au niveau collégial AAA, c’est lui qui possède les meilleurs résultats au Canada. C’est un travailleur acharné qui ne se satisfait de rien de moins que le championnat. »
Objectif : Retour au sommet
« À court terme, il faut rapidement sortir des bas-fonds de la ligue », affirme sans détour Guillaume Giroux. « J’ai des objectifs ambitieux, et j’ai la même vision que Charles Fortier. Je veux qu’on soit des aspirants au titre national à moyen terme, c’est la raison pour laquelle je suis ici », lance-t-il.
Le recrutement étant le nerf de la guerre, Giroux mettra à profit ses contacts établis dans le milieu collégial depuis une quinzaine d’années. « J’ai développé de bonnes relations avec de nombreuses personnes pendant mes 15 ans comme entraîneur au Collège Montmorency, des contacts que je vais maintenir et qui pourront nous aider. Mais les arguments sont nombreux ici : la beauté de la ville de Québec, les installations sportives qui n’ont pas d’égal au Canada, la réputation de l’Université, on va tout mettre ça de l’avant pour attirer les étudiantes-athlètes ici. »
Foi de Guillaume Giroux, les études des athlètes demeureront la priorité. « C’est la première raison pour laquelle elles sont à l’Université. En tant qu’entraîneur, l’un des buts est de les aider à s’épanouir à travers le sport, pour qu’elles retiennent quelque chose de bénéfique qu’elles pourront également appliquer plus tard dans leur milieu de travail. »
Rappelons que sous la gouverne de Linda Marquis, le Rouge et Or a remporté 14 championnats provinciaux en 30 ans, le dernier remontant à la saison 2010-2011. Laval a également grimpé trois fois sur le podium aux nationaux durant cette période, le meilleur résultat, une deuxième place, ayant été acquis en 2001-2002.