L’élite canadienne réunie au PEPS dans 100 jours!
Basketballféminin mardi le 2 décembre 2014, 13:03
Dans 100 jours, le nouvel amphithéâtre-gymnase du PEPS accueillera son premier championnat canadien universitaire. Des 47 équipes de basketball féminin au pays, seulement huit auront le privilège d’y participer, incluant le Rouge et Or à titre de formation hôtesse.
L’une de ces escouades saura-t-elle détrôner les Lancers de Windsor, vainqueurs des quatre derniers trophées Bronze Baby? Une équipe du Québec pourra-t-elle mettre la main sur le précieux pour une première fois depuis les Gaiters de Bishop’s de 1984? Une formation des Maritimes sera-t-elle en mesure de s’imposer sur la scène nationale, ce qui serait une première en 43 ans d’histoire du championnat?
Les réponses à ces questions viendront toutes le 15 mars prochain, après quatre jours et 11 matchs disputés dans le nouveau domicile du Rouge et Or. Il s’agira d’ailleurs d’une première présentation de ce championnat à l’Université Laval depuis 1996, qui était aussi l’institution-hôtesse en 1991 et 1987.
Les forfaits en vente dès maintenant
Les forfaits permettant d’assister aux 11 rencontres du Championnat de basketball féminin de SIC ArcelorMittal Dofasco 2015 sont déjà en vente à la billetterie du Rouge et Or.
Il en coûtera 20$ pour les étudiants, 35$ pour les adultes et 7$ pour les enfants de 6 à 12 ans si les forfaits sont achetés avant le 20 février prochain. À partir de cette date, les tarifs seront respectivement de 25$, 40$ et 10$.
Un prix spécial est aussi disponible pour les familles de deux adultes et deux enfants, soit 80$ avant le 20 février et 90$ par la suite. On peut dès maintenant réserver son siège en composant le 418 656-PEPS ou en se rendant à la billetterie du PEPS.
« Une personne qui achète un forfait n’est pas tenue d’assister elle-même à tous les matchs. Elle peut distribuer les billets à sa guise. On lui remet des billets individuels pour chacune des cinq sessions. Après ça, elle en fait ce qu’elle veut », précise la présidente du comité organisateur du championnat Lyse Ferland, ajoutant que ce n’est pas nécessairement tout le monde qui est disponible pour l’ensemble du tournoi. « Ça ne revient pas très cher du match, pour du basketball de ce calibre. »
Les quatre rencontres de la ronde quart de finale seront jouées le jeudi 12 mars. Les deux premiers duels auront lieu en après-midi, à 12h30 et à 14h30. D’ailleurs, 1000 jeunes d’une douzaine d’écoles primaires de la région viendront mettre de l’ambiance dans l’amphithéâtre-gymnase du PEPS pour ces matchs, une collaboration du Réseau du sport étudiant du Québec – Région de Québec–Chaudières-Appalaches. Le programme double de la soirée débutera à 18h avec l’entrée en scène du Rouge et Or. Le match des Lavalloises sera webdiffusé par ICI Radio-Canada Québec, partenaire du programme.
Le vendredi 13 mars en soirée, on présentera les demi-finales consolation à 18h et 20h, regroupant les quatre formations ayant perdu leur premier affrontement. Les demi-finales du tournoi auront lieu le samedi 14 mars à 12h et 14h30 et seront télédiffusées en direct par Sportsnet. Le match pour la 5e place suivra, toujours le 14 mars, à compter de 16h30.
Dimanche 15 mars, les deux perdants des demi-finales croiseront le fer pour le bronze à compter de 10h, tandis que le match de championnat débutera à 13h et sera lui aussi présenté à Sportsnet.
En plus de la chaîne télévisée, le championnat pourra compter sur la présence marquée de la radio étudiante CHYZ FM 94,3. Celle-ci diffusera le programme double du jeudi soir, incluant le match du Rouge et Or de 18h, de même que la rencontre des Lavalloises si celles-ci jouent en demi-finale le samedi. Enfin, CHYZ fera la description des deux finales de dimanche – bronze et or.
Tous les matchs seront également disponibles gratuitement via webdiffusion au www.cis-sic.tv.
À noter enfin qu’une clinique d’entraîneurs sera organisée par Canada Basketball avec Mike MacKay, guru du basketball féminin au pays. Les entraîneurs de la région sont invités à contacter Linda Marquis au linda.marquis@sas.ulaval.ca pour obtenir plus d’informations sur cette opportunité de formation.
Les favoris
Windsor demeure l’équipe à battre au pays. Ayant balayé ses trois parties contre l’Alberta, Western et Laval lors du tournoi Rouge et Or, en octobre dernier, les Lancers ont jusqu’à maintenant conservé une fiche parfaite de 7-0 en saison régulière. Sans surprise, ils figurent toujours au sommet du top 10 canadien.
Finalistes en mars dernier, les Huskies de Saint Mary’s connaissent eux aussi un excellent départ dans le Sport universitaire de l’Atlantique. L’équipe basée à Halifax cumule six victoires en autant de sorties et est présentement classée cinquième au pays.
Le classement se corse dans la conférence Canada Ouest, alors qu’en date du 1er décembre, seulement six points séparaient les six premières formations. Alberta (2), UBC (4), Saskatchewan (6) et Winnipeg (10) apparaissent tous au top 10 national.
Enfin, au sein du RSEQ, la saison est encore jeune, avec seulement quatre des 16 rencontres disputées. Les Martlets de McGill, championnes québécoises lors des trois dernières saisons, dominent le début de la campagne avec quatre gains en autant de matchs joués. Elles sont présentement au troisième rang du classement national. L’UQAM (3-1) et Laval (2-2) occupent les positions 2 et 3 du RSEQ.
Une étape à la fois
Foi de Justine Guay-Bilodeau, co-capitaine du Rouge et Or, les Lavalloises feront tout pour gagner leur place à ce championnat national, même si leur présence est déjà assurée. « On ne veut pas entrer par la porte d’en arrière. On a comme objectif d’être là en tant que championnes provinciales, en ayant mérité notre place », dit l’ailière de troisième année.
Pas question cependant de voir trop loin. « On en parle, mais on ne veut pas sauter les étapes. C’est un gros avantage de pouvoir jouer ce tournoi à la maison. Ça reste à nous de l’utiliser de la bonne manière. »
Aucune des 13 étudiantes-athlètes de l’alignement lavallois n’a l’expérience du championnat canadien. Une situation qui n’inquiète pas la numéro 10. « On peut se référer à d’autres événements, que ce soit des championnats nationaux collégiaux ou au niveau civil avec l’équipe du Québec. C’est quelque chose de nouveau, mais c’est vraiment une belle opportunité pour nous. C’est une chance de jouer ces gros matchs de fin de saison devant nos partisans, nos amis, notre famille. C’est une grande motivation », a-t-elle ajouté.