Au cœur de la bataille pour le premier rang du classement, l’équipe féminine de basketball du Rouge et Or devra redoubler d’ardeur alors que se met en branle la deuxième portion de la saison 2017-2018, une présentation de La Capitale assurance et services financiers.

Ayant terminé la dernière campagne avec une fiche de 14-2 et une médaille d’argent au championnat canadien, les Lavalloises ont un départ plus modeste cette saison.

Leur fiche de trois victoires et deux défaites les place au second rang de la ligue, à égalité avec McGill (3-1) et Concordia (3-1), qui disposent cependant d’un match en main. À noter que le R et O a remporté ses trois duels sur la route, mais n’a pas encore été en mesure de célébrer un gain à la maison en 2017-2018.

« On n’a pas le début souhaité. Je suis surtout déçu de ne pas avoir gagné au PEPS encore, alors qu’on a joué deux matchs très ordinaires ici. Sauf que ne suis pas découragé, parce qu’on a souffert au niveau des blessures. Cet automne, on avait de la difficulté à faire du cinq contre cinq à l’entraînement. Et au classement national, McGill, qu’on a battu, est deuxième au pays, alors que nous sommes encore cinquièmes », souligne l’entraîneur-chef lavallois Guillaume Giroux.

« On s’attendait à ce que ce soit serré comme ça. C’est une très forte conférence. »

Les vice-championnes nationale en titre sont cependant quasi-assurées de devoir changer de chemin si elles souhaitent prendre part au tournoi canadien cette année. Qualifié en tant qu’équipe invitée l’an passé (wild card), le Rouge et Or n’aura pas le même dossier pour justifier un tel privilège le mois de mars venu. Giroux y voit quand même l’opportunité d’adopter une nouvelle approche.

« Comparativement à l’an passé, ce n’est plus la fin du monde de perdre un match. On mise davantage sur le processus », avec l’objectif d’arriver prêt en fin d’année pour ainsi décrocher un premier titre de conférence depuis 2011 et accéder au championnat canadien.

« Je pense qu’on a encore une solide équipe, capable d’atteindre les mêmes sommets que l’an passé. N’importe quel soir donné, on peut encore battre les premiers au pays. Mais on peut aussi se faire battre par les 13es. C’est ça qu’il faut éviter », estime Guillaume Giroux.

Retour à l’ancienne formule
Le RSEQ reviendra par ailleurs à son ancienne formule pour les éliminatoires dès cet hiver. Fini le Finale 4, en place depuis 2014. Les demi-finales auront lieu au domicile des deux premiers au classement. Les finales, elles, chez le plus haut gradé parmi les équipes restantes.

« J’aime le retour à l’ancienne formule. Pour le moment cette année on ne peut pas dire que ça nous avantage de jouer à domicile! », blague Guillaume Giroux, avant d’ajouter que sur les plans sportif et logistique, ça simplifie les choses.

S’il dit ne pas y penser maintenant, il promet d’y réfléchir en fin de saison, si un meilleur positionnement au classement est possible avec un ou deux matchs à jouer. « Ça redevient un réel avantage de terminer au premier rang », se réjouit Giroux.

Prochain match local : Vendredi 19 janvier 2018, 18h
Adversaire : Citadins de l’UQAM (0-5)
Billets : 418 656-PEPS