Si l’on inclut la bannière de champion canadien de mars dernier, le Club de badminton Rouge et Or a remporté six des sept plus récents titres provinciaux et nationaux. La saison 2017-2018 s’annonce encore une fois prometteuse, puisque Étienne Couture dirigera une formation quasi identique à celle de l’an dernier.

« Ce n’est pas une saison de transition », confirme l’entraîneur-chef du Rouge et Or. « C’est une saison où l’on va viser de réaliser les mêmes choses que l’année passée, et où l’on va espérer que les vétérans servent de mentor auprès des plus jeunes », explique Couture, qui amorce sa 12e année à la barre de l’équipe.

En 2016-2017, Laval a remporté la bannière masculine et mixte du RSEQ, échappant uniquement le titre féminin. Les Rouges tentaient de répéter le triplé historique réalisé la saison précédente, exploit que personne d’autre n’avait signé auparavant dans le réseau universitaire québécois. Est-ce possible cette année? « On peut en faire notre objectif, mais il ne faut pas être déçu si on ne le réussit pas. Il y a d’autres bonnes équipes et c’est extrêmement difficile », avance Etienne Couture.

N’empêche que le Rouge et Or a tous les atouts pour y arriver. Deux de ses leaders, Anne-Julie Beaulieu et Philippe Giguère, viennent de vivre toute une expérience internationale en représentant le Canada lors des Universiades de Taipei, Taïwan, en août dernier. « Je sens qu’ils ont plus de sérénité. Ils sont allés compétitionner à un plus haut niveau et c’est comme s’ils avaient moins de pression. Ils sont plus sereins et profitent encore plus de leur expérience universitaire actuelle parce qu’ils savent quelle valeur elle a », affirme le pilote lavallois.

Anne-Julie Beaulieu (première équipe d’étoiles RSEQ 2016-2017) sera une fois de plus appuyé par Virginie Savard (deuxième équipe d’étoiles) et Béatrice Guay (recrue de l’année et deuxième équipe d’étoiles). La recrue française Amélie Boyer, « qui est du même niveau que les trois précédentes » selon son nouvel entraîneur, s’ajoute à la force de frappe de la formation féminine.

Du côté masculin, Philippe Giguère (première équipe d’étoiles RSEQ 2016-2017) sera accompagné au front par les vétérans Jean-Patrick Fortin-Cantin (première équipe d’étoiles) et Julien Déry. Le retour de ce dernier, qui avait raté le début de la plus récente saison, ravit d’ailleurs Etienne Couture. « Julien est un partenaire d’entraînement incroyable. Pour une équipe, ça a une valeur inestimable. »

La compétition sera une fois de plus féroce avec les Carabins de Montréal et les Citadins de l’UQAM. Reste à voir de quelle façon la venue d’étudiants-athlètes étrangers changera la donne, particulièrement à McGill et Montréal, qui ont l’habitude de bonnes piges dans cette option de recrutement.

La première compétition sur le circuit universitaire du RSEQ aura lieu ce weekend, les 6 et 7 octobre, à Montréal. Les matchs féminins auront lieu à l’Université McGill tandis que les duels masculins se dérouleront à l’École de technologie supérieure (ETS).

L’Université Laval accueillera une étape de saison régulière les 13 et 14 janvier prochain, avant d’être l’hôtesse pour une seconde année consécutive du Championnat canadien universitaire de badminton du 9 au 11 mars 2018.