Le Club de badminton Rouge et Or se prépare à la vie après la carrière de ses étudiants-athlètes de niveau international Stéphanie Pakenham et Maxime Marin, après plusieurs années fructueuses. Le départ de ces deux têtes d’affiche ne change toutefois rien aux visées de la formation lavalloise, qui voudra répéter le triplé des bannières provinciales en 2016-2017.

« C’est l’objectif chaque saison. C’est sûr que ce sera plus difficile, mais c’est encore un objectif réaliste », croît l’entraîneur-chef du Rouge et Or Étienne Couture, qui insiste pour dire qu’il ne s’agit pas d’une année de transition. « Il faut pallier à ces départs et celui de Julien Déry (première équipe d’étoiles du RSEQ l’an dernier), mais notre équipe est quand même expérimentée, et on a encore un bon noyau de joueurs auquel on ajoute de bonnes recrues. Ça va bien se passer », ajoute le pilote de l’équipe de l’année 2015-2016 au plus récent Gala Rouge et Or.

Couture, qui entame sa 11^e année à la tête de la formation de l’Université Laval, affirme que les Anne-Julie Beaulieu (recrue de l’année et membre de la première équipe d’étoiles en 2014-2015), Virginie Savard (première équipe d’étoiles 2015-2016), Philippe Giguère (recrue de l’année 2015-2016) et Jean-Patrick Fortin-Cantin sont prêts à passer à un autre niveau. « Ces étudiants-athlètes avaient déjà de bonnes responsabilités, mais ils vont avoir encore plus de temps de jeu cette année. Ils auront le devoir de mener l’équipe, c’est une belle opportunité pour eux », avance-t-il.

L’étiquette de favoris
Champion féminin du RSEQ au cours des trois dernières années, le Rouge et Or débute la saison 2016-2017 à nouveau à titre de favori, « à cause de notre profondeur », explique l’entraîneur lavallois. Détenteur de la bannière masculine l’an dernier, le Rouge et Or devra toutefois trimer dur pour défendre sa couronne. « Chez les gars, c’est beaucoup plus dense. Il y a d’excellentes équipes au sein des autres universités, donc ça va être plus délicat, un championnat très serré. C’est peut-être un petit peu moins dense chez les filles, ce qui rend la compétition moins périlleuse, mais chez les gars, ce sera la guerre comme chaque année. »

Le recrutement a été bon pour l’équipe de badminton lavalloise, particulièrement chez les filles. Béatrice Guay (Cégep de Ste-Foy) et Iliza Cloutier (Cégep de l’Outaouais) vont jouer un rôle très important dès leur première année universitaire. « Elles seront de l’alignement partant dès les premières compétitions. Ce sont elles qui risquent de peser le plus sur le résultat de nos matchs », espère Étienne Couture. Côté masculin, sans identifier un nom en particulier, l’entraîneur-chef du Rouge et Or fonde beaucoup d’espoir en sa nouvelle cohorte. « Notre promotion de gars se démarque par sa grande qualité. Le temps nous dira comment ils vont se développer, mais ce sont tous d’excellents joueurs prometteurs. »

Un championnat d’envergure à la maison
Après avoir accueilli au cours des dernières années le Championnat par équipe féminin et masculin de fin de saison du RSEQ, l’Université Laval sera cette fois-ci l’hôtesse en mars 2017 du Championnat par équipe mixte et individuel. « C’est une belle évolution pour notre programme », pense Étienne Couture. « C’est une autre dimension, une autre importance, puisque c’est aussi la qualification pour le Championnat national. On a donc plus de joueurs, ça se déroule sur plus de jours et ça nous donne donc une vitrine encore plus grande et plus belle. »

D’ici là, la première compétition sur le circuit universitaire du RSEQ aura lieu les 30 septembre et 1^er octobre à Montréal. Les matchs féminins auront lieu à l’Université McGill, tandis que les duels masculins se dérouleront à l’École de technologie supérieure (ETS).