Le Rouge et Or souhaite se battre pour la bannière masculine

Natationmixte mercredi le 11 octobre 2017, 16:29

Troisième à l’issue de la dernière saison, l’équipe masculine de natation du Rouge et Or espère être en mesure de se hisser au sommet du circuit universitaire québécois cette année.

« C’est difficile d’évaluer les forces des autres équipes au Québec en début de saison. Mais on aimerait prétendre qu’on a les outils pour aspirer à la bannière masculine, même si notre leader Pascal-Hugo Caron-Cantin a quitté. C’est pas mal le seul gros morceau qu’on a perdu », lance l’entraîneur-chef du Rouge et Or pour une 14e campagne, Nicholas Perron, à l’aube du lancement de cette saison 2017-2018 ce samedi au PEPS.

Si le pilote lavallois croit que ses ouailles peuvent récupérer le titre provincial chez les messieurs, acquis pour la dernière fois il y a deux ans, c’est en raison de la profondeur de la formation. Deux nageurs ayant été nommés sur l’équipe d’étoiles lorsque le Rouge et Or a triomphé en 2016, Théo Drogo et Alexis Michailof, sont de retour dans les rangs, après une année à se concentrer sur leurs études. À ces deux étudiants-athlètes se joignent les recrues Quentin Dabauvalle, un Français solide dans tous les styles de nage, et Simon-Pierre Bélanger, un spécialiste de la brasse issu du programme civil. 

Chez les dames, le Rouge et Or visera une deuxième place, puisque les Carabins de Montréal sont encore inatteignables, selon Perron. « Avec la présence dans leur équipe de médaillées olympiques comme Katerine Savard et Sandrine Mainville, c’est difficile de rivaliser. On n’est pas là. Mais on peut essayer d’aller chercher la deuxième place », croit l’entraîneur.

Au plan national, le Rouge et Or voudra améliorer son rang de l’an passé, où il avait terminé 7e chez les hommes et 8e chez les dames dans la piscine du Vert & Or de Sherbrooke. « Ça avait été décevant comme résultat collectif, et on veut se reprendre cette année à Toronto », avance Nicholas Perron.

Plusieurs nouveautés
De nombreuses nouveautés marqueront cette saison de natation. À commencer par la pondération des compétitions provinciales. Jusqu’à ce jour, les quatre coupes universitaires, où une seule session était à l’horaire, valaient chacune pour 10% du pointage du classement par équipe, et le championnat québécois comptait pour 60% du score final.

Dorénavant, les deux premières coupes, disputées à Québec et McGill, conserveront cette formule. Les deux compétitions suivantes seront regroupées en un weekend, les 25 et 26 novembre à Montréal, où se dérouleront préliminaires et finales. Chacune de ces coupes vaudront pour 15% du pointage, laissant ainsi un dernier 50% au championnat provincial.

« C’est très avantageux pour nous, parce qu’on prépare nos nageurs pour ce type de compétition, avec préliminaires et finales. C’est aussi là qu’on porte nos maillots de performance », explique Nicholas Perron.

Également, la date à partir de laquelle les nageurs peuvent établir leur standard pour le championnat canadien a été reculée au 1er février dernier, plutôt qu’au 1er septembre. Ainsi, une bonne majorité des nageurs du Rouge et Or, ayant réussi leur temps de qualification lors du dernier championnat national ou lors de la saison civile cet été, sont déjà assurés de participer à la compétition canadienne de Toronto.

D’ailleurs, il s’agira de la dernière année où le championnat canadien se déroulera exclusivement en bassin de 25 mètres. À partir de 2019 à Vancouver, les qualifications se tiendront en 25m, tandis que les finales reviendront sur 50m, comme c’était le cas lors du championnat 2016 au PEPS. Le tout afin de permettre à Natation Canada d’y sélectionner les athlètes qui représenteront le pays aux Universiades.