Une équipe encore très compétitive

Natationmixte vendredi le 25 octobre 2019, 9:50

Ayant connu les années glorieuses du Rouge et Or lors de son premier passage à l’Université Laval, le nouvel entraîneur Martin Grégoire veut ramener l’équipe de natation au sommet de son sport.

Entré en poste au début octobre, le pilote lavallois ne promet pas de miracle, mais assure que le Rouge et Or sera compétitif. Il aura la chance de voir ses étudiants-athlètes à l’œuvre pour une première fois en compétition ce week-end à McGill après le report de l’épreuve d’Ottawa plus tôt ce mois-ci.

« Je veux voir ce que mes étudiants-athlètes ont dans le ventre. Ils ont la chance de partir sur un pied d’égalité, j’ai hâte de les voir compétitionner », analyse Martin Grégoire.

Ça sera serré chez les hommes !

Troisième d’une chaude lutte à quatre en 2018-19, le volet masculin du Rouge et Or peut aspirer à un meilleur résultat cette année.

Après une saison recrue où ils ont été nommés sur la seconde équipe d’étoiles du RSEQ, Ambroise Petit et Samuel Bélanger devront encore se démarquer pour y arriver. C’est après ces deux piliers que Laval devra s’améliorer pour espérer soulever une première bannière masculine en quatre ans.

Dans un système où les huit premiers nageurs de chaque compétition amassent des points au classement, le manque de profondeur a coûté cher à Laval l’an dernier. Heureusement, une excellente année de recrutement amènera plusieurs nouveaux visages prometteurs, dont le produit local Nathan Beaudin-Bolduc, le Torontois Julian Kennedy, les Français Nathanaël Soulard et Lucas Lechavallier et les frères marocains Ali et Youssef Hemri.

L’impressionnante progression de plusieurs vétérans permettra également au Rouge et Or de présenter une formation « plus homogène », selon l’entraîneur adjoint Emmanuel Vergé.

Gros défi pour les filles

Chez les filles, on espère mettre fin à la disette de dix ans sans bannière, la plus longue dans l’histoire du club. Si les championnes en titre, les Carabins de Montréal, semblent partir avec une longueur d’avance, tout est permis pour le Rouge et Or.

Premièrement, parce que les huit nageuses nommées sur les équipes d’étoiles du RSEQ l’an dernier sont de retour, à commencer par les deux premières de classe, Rosalie Lévesque-Péro et Magalie Poudrier, qui complètera sa carrière universitaire cette saison.

Toutes membres de la seconde distinction, on fonde également de grands espoirs en Anne-Sophie Sheedy, Élise Legault-Warren, Gabrielle Tremblay, Morgane Dornic et Véronique Caissie.

À ce groupe, il faut notamment ajouter trois recrues d’impact :

  • Lisa Pou (France) : maintes fois médaillées en Europe, elle a terminé au quatrième rang du 25 kilomètres des Championnats du monde en eau libre en juillet dernier.
  • Alice Ponsardin (France) : nageuse de calibre national en France.
  • Sarah Anderson (Nouveau-Brunswick) : issue de Club de natation Bleu et Noir à Moncton, véritable pépinière du Rouge et Or depuis plusieurs années.

Ça commence ce week-end

Après le report du rendez-vous d’Ottawa, le calendrier s’amorce ce samedi 26 octobre à McGill. Le PEPS de l’Université Laval sera l’hôte des troisième et quatrième volet de la Coupe universitaire les 24 novembre et 18 janvier prochain.

Gagnant de 18 des 21 bannières depuis 2012, l’Université de Montréal sera encore un coriace rival cette saison, malgré le départ de quelques éléments importants. Les Gee-Gees d’Ottawa, fraiîchement arrivés dans le circuit du RSEQ l’an dernier, et l’équipe de McGill seront également à surveiller, tant du côté féminin que masculin.

Les dernières bannières du Rouge et Or remontent à 2016 chez les hommes, 2012 au combiné et 2009 chez les femmes.